Linogravures, pointe sècheet gravure sur bois
La montagne
"Vertige"
"Vertical"
"Solitaire"
"grande voie"
Chamechaude, vue du col du granier.
Cliquez sur l'image pour connaître tout le long processus de création de cette linogravure.
Cette linogravure est un peu mon "aboutissement", la pièce que je rêvais de réaliser lorsque j'ai commencé la linogravure, c'est à dire un travail détaillé et en couleurs, car il suppose une succession d'opérations qui nécessitent un minimum d'acquis dans cette technique. La linogravure "Chamechaude" a nécessité le gravage de six plaques, et comporte neuf couleurs différentes. J'en ai réalisé une variante en noir et blanc, qui correspond à la sixième plaque de la linogravure principale.
"Montagnole"
Les arbres
Ma première réalisation à la pointe sèche
Mon bestiaire
La queue de baleine
La méduse
quelques variations sur mes gravures de montagnes
(et encore d'autres plus bas dans la page)
J'ai fait quelques tirages "originaux" de cette linogravure de la chaîne de Belledonne, sur des papiers japonais, kraft ou même papyrus. Pour ces tirages particuliers, j'ai opté pour enlever le ciel, l'oeil reconstituant la montagne à partir de ses seules ombres ...
Cliquez sur l'image ci-dessous pour découvrir les autres tirages.
"Vertical" et ses variantes
Détail :
Version en 25X50
Version en 21X30
Pour diversifier les sensations et le rendu de mes gravures, j'ai testé la gravure sur bois.
Voici donc ma gravure "le ginkgo", réalisée sur bois et nouveau clin d’œil au Japon.
Selon la légende, le premier végétal qui renaît à Hiroshima après la catastrophe humaine et nucléaire que l'on connait est une feuille de ginkgo sur un arbre totalement calciné.
J'ai aimé rajouter une touche d'or sur certaines des gravures, afin de rappeler ce petit côté légendaire,
symbole d'un certain espoir, et de toutes façons symbole de bienveillance...
Cliquez sur l'un de ces images pour voir les différentes impressions de cette gravure.
Mes autres inspirations
... petite flânerie ...
Pour réaliser cette lino "flânerie", j’ai laissé pendant plusieurs mois une grande feuille blanche punaisée dans mon atelier, sur laquelle j'avais tracé 25 carrés de la taille exactement de la future linogravure.
Et j’ai laissé tranquillement les cases se remplir, au gré de mes pensées, souvenirs, rencontres. Dès que quelque chose imprimait de façon suffisamment forte mon esprit, je dessinais cette idée ou souvenir dans un carré. Un feu d’artifice, des lampions d’une fête du samedi soir dans un petit village des Pyrénées Orientales, le signe de l’arobase que j’ai toujours aimé pour son côté infini – l’infini d’un « a », enveloppant et généreux –, … et puis Noël !
Lorsque tous les carrés furent remplis, j’ai gravé la plaque de linogravure, en reproduisant très exactement les maladresses de mes dessins, toujours pour garder et retrouver le côté spontané que j’aime tant dans cette technique. Je me suis également amusée à faire 2 tirages sur un papier aquarelle préalablement coloré, pour égayer l’ensemble et lui donner une touche d’été.
... un peu de ma Moselle natale, ou plus loin...